Ce message codé avec le "code pair/impair" ne perturbent pas les enfants. Au contraire !

J'avais déjà proposé une petite activité sur ce sujet avant que nous commencions la coupe des quip's. On peut même lire mes commentaires sur cet exercice ici.

Les enfants cherchent à décoder oralement, puis bloqués, me demandent s'ils peuvent utiliser le tableau. J'accepte en leur rappelant qu'ils ont le droit d'utiliser tout ce dont ils ont besoin. Ils sont tous autour du tableau. Une élève écrit le message que les autres, restés devant les PC, lui dictent. D'autres surveillent le bon déroulement de la manoeuvre et signalent toute erreur de transcription.

Puis ils décodent rapidement : "Tu sais qu'un bon Quip doit traduire et écrire dans tous les codes ! Le mot long-courrier désigne : une lettre égarée, une immense enveloppe ou un paquebot transatlantique ?"

Les enfants ignorent la réponse à cette question. Ils me demandent s'ils peuvent utiliser les dictionnaires : je répète qu'ils ont droit à tout ce qu'ils jugent avoir besoin ! (Cette habitude est maintenant prise sans que je sois obligée de donner mon accord).
Dans la classe, nous disposons de plusieurs dictionnaires : les "dictionnaires jeunesse" qui offrent une version édulcorée d'un dictionnaire classique n'ont pas leur préférence lors de la coupe, les définitions sont trop pauvres. Ils utilisent donc un vieux Larousse et un gros dictionnaire, plus proche d'ailleurs de l'encyclopédie que du dico.

Ils cherchent "courrier" et finissent par trouver un passage sur le "long-courrier". Plus de doute, c'est un paquebot transatlantique.

Ils écrivent donc cette réponse. Mais surprise, ils ne la codent pas ! Ils sont restés en plan un bon moment. La fin de la séance arrivant, ils sont bloqués et ne comprennent pas pourquoi. Ils essayent "un paquebot transatlantique", "paquebot transatlantique", "paquebot", "navire", ... etc. Croyant à une erreur, ils essayent même les autres propositions faites, rien n'y fait.

La semaine suivante, après un moment de flottement, l'un d'entre eux finit par proposer l'idée de coder la réponse. Ouf !

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